Recouvrir la cicatrice urbaine 0 commentaires

Article publié le 26 octobre sur le site du journal Les Actualités


Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, exigera le recouvrement partiel de l’autoroute Décarie s’il est élu le 1er novembre prochain. Postés devant la mairie d’arrondissement sur le boulevard Décarie, M. Bergeron et son équipe de candidats ont proposé de recouvrir une partie de l’autoroute pour y aménager un parc et réduire le bruit. Québec devra d’abord autoriser le projet, puis le financer.

Un premier tronçon serait recouvert entre les rues Snowdon et Isabella. Au-dessus, les résidents profiteraient de terrains sportifs : 6 courts de tennis, 2 terrains de basketball et 1 petit terrain de soccer. Les espaces verts, agrémentés d’arbres et de fleurs, pourraient servir de jardins communautaires. Pourquoi ne pas y faire pousser des melons de Montréal, comme le suggère la candidate à la mairie de CDN-NDG, Carole Dupuis. Elle précise que le concept d’aménagement serait élaboré en concertation avec les résidents de CDN-NDG.

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Les quatre candidats à la mairie de CDN-NDG débattent 0 commentaires

Publié le 13 octobre 2009 sur le site du journal Les Actualités

Le 13 octobre dernier, les quatre candidats à la mairie de CDN-NDG sont venus débattre des enjeux locaux sur les ondes de Radio Centre-Ville, 102,3 FM.



Magda Popeanu précise ses intentions pour CDN 0 commentaires

Publié dans l'édition du 07 octobre du journal Les Actualités

En réponse à l’éditorial de M. Victor Afriat dans l’édition du 10 septembre dernier Magda Popeanu apporte des précisions sur sa plateforme programmatique pour Côte-des-Neiges.

C’est avec plaisir que nous avons noté votre intérêt pour la plateforme de Projet Montréal dans le district de Côte-des-Neiges. En réponse à vos questions, il nous semble opportun d’apporter quelques précisions.

Les comités de résidents d’abord. Comment seront-ils nommés ? Par qui ? Quels seraient leur mandat et leur pouvoir ?

J’aimerais d’abord préciser que ce type de comité constitue d’ores et déjà, dans la ville de Québec, une solution bien rodée d’amélioration de la participation citoyenne.

Pour que la population puisse exprimer son point de vue en dehors des périodes électorales, la Ville de Québec s'est dotée d’une politique de consultation publique.

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Richard Bergeron s’engage à remettre Montréal sur les rails 0 commentaires

Le 08 octobre 2009

Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et candidat à la mairie de Montréal, a dévoilé aujourd’hui le plan de transport collectif de sa formation pour la période 2009-2017. « Nous préconisons une stratégie multimodale afin de maximiser les déplacements par des moyens de transport collectif tout en minimisant les coûts des infrastructures, a expliqué M. Bergeron.  Autrement dit, nous voulons que les Montréalais en obtiennent le plus possible pour leur argent. »

80 km du réseau tramway sur les rues en 2017 et 33 km dès l’automne 2012


M. Bergeron a confirmé qu’une administration Projet Montréal construira le premier segment de 33 kilomètres du réseau du Nouveau Tramway dès son premier mandat. « Je ne parle pas d’une étude de faisabilité ni d’un tramway de papier comme Gérald Tremblay, je parle d’un vrai tramway qui roulera au plus tard à l’automne 2012 », a insisté M. Bergeron.

Selon Richard Bergeron, « les Montréalais adoreront le tramway et l’utiliseront par choix : c’est un mode de transport de haut niveau, silencieux, esthétique, qui glisse tout en douceur et est accessible pour les personnes à mobilité réduite et pour les parents avec poussettes. Le plus beau dans tout ça c’est qu’il ne coûte que 40 millions $ du kilomètre, contre 150 millions $ pour le métro.  Enfin, le tramway, électrique, s’alimente à une source d’énergie propre, produite au Québec, ce qui ne gâche rien. »

Entouré des candidats de Projet Montréal dans Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce, le chef de Projet Montréal a précisé que le chemin de la Côte-des-Neiges, le boulevard René-Lévesque et la rue Saint-Laurent seraient les premières artères bénéficiant de ce nouveau mode de transport.

Dès 2017, le tramway rejoindra Anjou à partir de la nouvelle station de métro Pie-IX. « C’est dans notre Programme, qui est public depuis mai 2009, et c’est un engagement clair, pas une promesse électorale vide », a mentionné M. Bergeron. Dès 2012, tout comme il sera le cas pour quatre autres circuits de tramway, la voie sera préparée par un corridor d’autobus en site propre, qui sera ensuite appelé à laisser place aux rames de tramway devant être déployées lors un deuxième mandat.

Dans une logique de réseau, Projet Montréal incitera aussi le gouvernement du Québec et les municipalités des couronnes nord et sud à projeter le réseau Nouveau Tramway/ Tram-Train vers leur territoire, dans le but d’en faire l’un des principaux moyens d’accès à l’île de Montréal.

Le réseau de Tramway/ Tram-Train que Projet Montréal propose comprendra 80 km en 2017. À terme, il comprendra 250 km de voie et pourra absorber 350 millions de déplacements par année.


Prolongement de la ligne bleue vers l’Est et vers l’Ouest


Le déploiement du réseau de Nouveau Tramway ne se fera pas au détriment du métro, au contraire. À 150 millions $ le kilomètre, Projet Montréal considère cependant qu’il faut choisir posément les prolongements à effectuer. Le prolongement qui est aujourd’hui reconnu comme étant prioritaire est celui de la ligne bleue vers l’Est, soit de la station Saint-Michel au boulevard Pie-IX.

Projet Montréal demande aussi au MTQ d’étudier la création de trois stations à l’Ouest de Snowdon. « À l’Ouest du métro Snowdon, on retrouve un important foyer de population qui a peu d’options de transport en commun, malgré la présence à Notre-Dame-de-Grâce d’une université, de plusieurs écoles et de lieux d’emploi importants. Il y a longtemps que les citoyens de l’Ouest de la ville demandent un métro, et il est grand temps qu’ils se fassent entendre », a soutenu M. Bergeron.

M. Bergeron a aussi mentionné qu’il comptait faire pression sur le gouvernement du Québec pour qu’il accélère la construction de la desserte aéroportuaire.

Amélioration des services existants : métro, autobus et pistes cyclables

En outre, le chef de Projet Montréal s’engage à mettre en place tout un train de mesures diverses visant à multiplier les options de transport auxquelles les Montréalais voudront avoir recours. En voici un aperçu :
  • ramener à 60.00 $ le coût de la CAM, à 30.00 $ la CAM à tarif réduit;
  • augmenter la fréquence des métros et des autobus;
  • poursuivre le programme d’aménagement d’ascenseurs donnant directement accès aux quais du métro;
  • introduire un nouveau type d’abribus, plus beaux, plus confortable et plus sécuritaires que ceux que l’on connaît aujourd’hui, dotés de poubelles et de bacs de recyclage ;
  • redonner au métro sa personnalité de bien collectif et ses qualités d’espace civique pour en faire à nouveau un objet de fierté;
  • aménager 50 km de nouvelles pistes cyclables en site propre, en quatre ans.

300 millions $ de plus par année pour le transport collectif


Ce plan de transport ambitieux est financièrement tout à fait réaliste.

L’ensemble des engagements 2010-2013 de Projet Montréal en matière de transports collectifs et actifs représente des investissements de 2,3 milliards $, financés sur une période correspondant à la durée de vie de chaque type d’équipement, pour une charge de 461 millions $ durant un premier mandat. En tenant compte des autres composantes de la stratégie transport collectif financés directement par les budgets d’opération, le total passe à 1,196 milliard $. Ce chiffre représente une hausse de 6,3 % seulement par rapport aux 19 milliards $ prévisibles des budgets 2010 à 2013 de la Ville.

Le financement proviendra entre autres d’une nouvelle ventilation des investissements prévus dans les infrastructures routières.  « Par exemple, a précisé M. Bergeron,  le MTQ prévoit investir au minimum 3 milliards $ pour augmenter la capacité routière du corridor autoroutier sud de Montréal (Turcot, Ville-Marie et Notre-Dame Est).  Projet Montréal demandera au gouvernement du Québec de respecter les vœux des Montréalais qui ne veulent pas voir leur ville se transformer toujours davantage en autoroute pour les banlieusards et d’affecter une partie importante de cette somme au développement des transports durables. »
Il reste qu’il s’agit d’un accroissement de 300 millions $ par année à prévoir au budget de la Ville. Cette somme sera compensée, tout comme pour le plan de transport durable de Projet Montréal en général, par des réaménagements majeurs au sein des budgets actuels de la Ville et de l’Agglomération de Montréal, ainsi que par des contributions accrues en provenance des automobilistes et des gouvernements supérieurs.
«En ce début de XXIe siècle, il est urgent que ces deux groupes assument pleinement leur responsabilité d’aider à faire de la métropole du Québec la ville phare des Amériques en matière de développement urbain durable », a déclaré M. Bergeron.

M. Bergeron compte par ailleurs demander à Québec de décréter un moratoire sur toute augmentation de la capacité autoroutière, en plus de s’engager lui-même à ne pas augmenter la capacité du réseau routier relevant de la ville et de l’agglomération de Montréal.

« Pour que la qualité de vie s’améliore à Montréal, il faut que les gens aient accès à plusieurs modes de transport de haute qualité et décident de les utiliser par préférence, non par contrainte, a-t-il ajouté. C’est pourquoi l’amélioration du transport collectif est l’un des fers de lance de notre programme. »

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